Quand on entend le mot pignon, on pense soit à des pignons de pin, cette délicieuse graine qui coûte les yeux de la tête, soit à François Pignon, le mythique imbécile incarné par Jacques Villeret dans Le diner de cons.
En tout cas, il y a à peu près 0,8% de chance de penser aux pignons des maisons. En effet, à part personne, peu d’entre nous savent ce qu’est un pignon en architecture.
En fait, il s’agit tout simplement de la partie plus ou moins triangulaire en haut d’un bâtiment, qui sert à créer des versants sur le toit, c’est-à-dire à créer une pente pour que l’eau s’écoule.
Les maisons à pignon sont typiques de l’architecture du Moyen-Âge et de la Renaissance. Elles sont très reconnaissables avec leur toit pointu donc mais aussi leurs façades à poutre apparentes, où à colombages si on veut parler technique. On en trouve de très beaux exemples en Alsace ou en Normandie.
Le truc pour briller en société
Il n’existe que très peu de ce type de maisons à Paris. Ça n’est pas que les Parisiens n’aiment pas les pignons et les poutres apparentes, mais elles ont été interdites à Paris en 1607, pour diminuer les risques d’incendie.