Saviez-vous qu'on trouve tout à la Samaritaine ? Enfin ça, c'était avant...
La Samaritaine… Voilà un nom qui a marqué de nombreuses générations de Parisiens et de visiteurs de la capitale.
Créée en 1870 par Ernest Cognacq, la Samaritaine est à l’origine un petit magasin. Ernest a le génie du commerce et il met en œuvre des techniques de vente nouvelles pour l’époque : prix fixes, organisation par rayon, possibilité d’essayer et d’échanger les articles, crédit. Même Amazon n’aurait pas pu lutter… La Samaritaine grossit au fil des années jusqu’à devenir le plus grand magasin de Paris.
Mais au tournant du XXème siècle, le magasin a du mal à se renouveler. Il hésite entre un positionnement « luxe » et conserver son ADN de grand bazar où l’on trouve de tout. Car oui, le slogan « On trouve tout à la Samaritaine » était vrai. On pouvait acheter des poules vivantes et des poissons rouges. Mais le Combo « Poule » - « Vêtement de Luxe » ne fit pas long feu. En 2005, sous prétexte de non-conformité des bâtiments, ceux-là même qui firent la renommée du magasin, la Samaritaine ferme.
Nous vous passons les détails politico-juridico-polemico-techniques mais les magasins sont aujourd’hui la propriété du groupe LVMH qui a complètement rénové les lieux pour refaire vivre une nouvelle Samaritaine.
Les bâtiments ont été magnifiquement rénovés. Le bâtiment Art Nouveau emblématique a retrouvé tout son faste et n’ayons pas peur des mots, c’est sublime. De la façade à la structure intérieure, c’est spectaculaire.
Bien sûr, le magasin en lui-même n’a plus grand-chose à voir avec le magasin d’origine. Plus question de repartir avec un poisson rouge ou un tournevis. Mais ne boudons pas notre plaisir, on ne sait par quel miracle l’âme du lieu a été conservée.
Les souvenirs lointains d’une visite avec votre grand-mère ou votre grand-père resurgiront pour votre plus grand plaisir.
Afin de profiter de ce nouveau centre de Paris, vous pouvez consulter notre carte et découvrir les nouveaux bâtiments, la vraie Samaritaine qui a donné son nom au magasin et même le Cheval Blanc d’Henri IV qui n’a rien à envier au Cheval Blanc du groupe LVMH.
