Robert Surcouf
- Marine Sultan
- 6 sept. 2022
- 2 min de lecture
1773-1827
Son job
Tigre des mers, et non, ce n’est pas son animal totem
Sa bobine
Ça manque de crochet pour un pirate…

Sa bio flash
Né à Saint-Malo, Robert Charles Surcouf est issu d’une famille assez riche. Son arrière-grand-père avait notamment pris le commandement du navire corsaire Comte de Toulouse sous le règne de Louis XIV.
Pour autant, ses parents voulaient plutôt faire de lui un prêtre. Le résultat ne sera pas au rendez-vous puisque le jeune Robert fugue en 1786 après avoir mordu le mollet d’un prêtre de son collège. Ses parents l’autorisent alors à embarquer à bord du Héron sur lequel il vit son premier voyage en mer.
Après cet apprentissage, il enchaîne les voyages dans la marine marchande avant de rejoindre la marine royale. Il devient capitaine corsaire à 20 ans et s’engage dans de nombreux combats contre les Anglais. Entre 1795 et 1807, il remporte la victoire sur pas moins de 44 navires dont deux qui entrent dans la légende. Il prend en effet le Triton à 19 hommes contre 150 et le Kent, un navire de 1200 tonnes, à 130 hommes contre 460.
Ses exploits lui valent les surnoms de « roi des corsaires » ou encore « tigre des mers ». Bon, il est également surnommé « le gros Robert » mais c’est un peu moins flatteur… Il reçoit également la Légion d’honneur en 1804 et devient extrêmement riche. Bref, tout se passe plutôt bien pour lui.
S’il fait partie des « people » de Saint-Malo à connaître, rappelons que Surcouf doit en partie sa fortune à la traite d’esclaves qu’il n’hésite pas à laisser se noyer enchaînés dans les cales lors du naufrage de l’Aurore. Pas très bon esprit…
Son style
Bad boy mais avec une répartie digne de Cyrano de Bergerac :
Lorsqu’un officier anglais lui affirme « Vous, Français, vous vous battez pour l’argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! », il répond fièrement : « Chacun se bat pour ce qui lui manque ».