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Les procès oubliés des animaux

  • Photo du rédacteur: Marine Sultan
    Marine Sultan
  • 13 avr.
  • 1 min de lecture

Découvrez comment des animaux ont longtemps été jugés comme des humains.


👆 Toi, tu fais une tête de coupable...
👆 Toi, tu fais une tête de coupable...

La France a connu son lot de procès retentissants ces dernières années : entre politiciens, célébrités et grands patrons, les salles d’audience ne désemplissent pas... 


Mais pendant longtemps, les stars du prétoire étaient plutôt du genre à avoir quatre pattes ou des ailes…


En effet, du Moyen Âge au XIXᵉ siècle, les animaux pouvaient être jugés comme des humains. Si cette pratique était relativement rare, elle s’est maintenue de façon constante au fil des siècles.


On distinguait deux types de prévenus :


👉 Les responsables de fléaux, jugés pour leurs méfaits sur les récoltes ou pour avoir causé des épidémies.


👉 Les responsables de crimes et de troubles à l’ordre public accusés de vandalisme, d’infanticide, ou même de refus de travailler. Si chats et chiens étaient concernés, les cochons représentaient 90% des animaux domestiques passant devant la Cour de Justice.


Parmi les cas les plus étonnants, on peut citer un porc condamné en 1494 à Clermont pour avoir tué un bébé, un taureau pendu à Metz en 1512 après avoir causé la mort d’un homme, ou encore les sauterelles excommuniées à Nancy en 1719 après de mauvaises récoltes.


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