Quand ?
Années 1950-60
Où ?
Royaume-Uni et États-Unis
Qui ?
Hamilton, Paolozzi, Lichtenstein, Warhol, Oldenburg…
Quoi ?
Hamilton, le créateur du Pop Art le définit comme un art « populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros ».
Bon, c’est clair sans être clair, du coup on va développer…
Il s’agit d’œuvres qui utilisent des éléments de la culture populaire : la BD, les objets du quotidien, ou la publicité, et des méthodes dépourvues de technicité, telles que le collage. Du coup ce sont des œuvres que n’importe qui aurait pu faire. En théorie.
Souvent attribué aux Américains, le Pop Art nait en réalité en Grande Bretagne au début des années 50 avec des artistes comme Paolozzi et Hamilton.
Aux États-Unis, tout commence dans les années 60. Andy Warhol, qui deviendra la légende du genre, pisse sur une toile recouverte de peinture métallique pour qu’elle s’oxyde, ce qui donne un effet proche du style de Pollock. Beau geste technique...
Le Pop Art a pour but de mettre fin à l’élitisme de l’art tout en se jouant de la société de consommation, en ramenant l’art, habituellement constitué d’œuvres uniques, à des produits de consommation reproductibles à l’infini.
Ainsi, les briques de soupe de Warhol se jouent de la surconsommation et les comics de Lichtenstein critiquent l’omniprésence de la publicité.
Ci-dessous Warhol : Campbell's Soup Cans 1962 / Big Electric Chair 1967 / Diptyque Marilyn 1962
Combien ?
Quand Hamilton disait que le Pop Art rapportait gros, il n'avait pas tort... Masterpiece, 1962, de Lichtenstein a par exemple été vendue pour 165 millions d'euros en 2017. Du côté de Warhol, le dernier record date de 2013 avec 105 millions de dollars pour Silver Car Crash.
Le saviez-vous ?
Le mouvement Pop Art n’a pas rallié d’artistes en France. Il a néanmoins fortement influencé des artistes comme César et Klein par exemple. De nos jours, on retrouve l’influence Pop Art chez Koons, Nikki de Saint-Phalle ou encore Banksy.
Ci-dessous Lichtenstein : Crying Girl 1963 / Explosion 1962 / Oh Jeff… I love you too… but 1964
Copyrights :
J’étais le jouet d’un homme riche, Paolozzi, 1947 - Tate, Londres, Dist. RMN-Grand Palais / Tate Photography
Mais qu’est-ce qui rend les foyers d’aujourd’hui si attirants, Hamilton, 1956 - Musée Kunsthalle, Tübingen, Allemagne
Untitled, Pollock, 1949 - Courtesy Knoedler et Compagny, New York
Oxidation Painting, Warhol, 1978 - Tate Modern
Campbell's Soup Cans, Warhol, 1962 - MoMA
Big Electric Chair, Warhol, 1967 - The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Adagp Paris
Diptyque Marilyn, Warhol, 1962 - Tate Gallery
Crying Girl, Lichtenstein, 1963 -DR
Explosion, Lichtenstein, 1962 - Estate of Roy Lichtenstein
Oh Jeff… I love you too… but, Lichtenstein, 1964 - DR
Image de couverture : Pop, Lichtenstein - DR