Quand les gros mots sont bons pour la santé
- Marine Sultan
- 30 mars
- 1 min de lecture
Découvrez comment justifier scientifiquement votre utilisation des jurons

Quand on est malade, en général, soit on prend un cachet, soit on mise sur un remède de grand-mère. Mais, à part personne, peu d’entre nous se soignent avec des gros mots.
Pourtant, lâcher un bon juron après s’être cogné le petit orteil contre un meuble n’est pas juste une réaction instinctive, c’est un véritable antidouleur.
Une étude scientifique menée par des Suédois et des Britanniques en 2022 l’a démontré : jurer réduit la sensation de douleur. Et ce n’est pas qu’une impression, mais un mécanisme physiologique bien réel.
En lançant un mot fleuri, l’amygdale, une zone du cerveau impliquée dans les émotions, s’active et déclenche une montée d’adrénaline. Résultat ? Le corps se met en alerte et libère des endorphines, ces hormones qui agissent comme des antidouleurs naturels.
Bien sûr, ce n’est pas une excuse pour insulter la terre entière. L’idéal reste de jurer dans son coin…